Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cacophonies élémentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
5 novembre 2012

Et le vers devint triste

Ainsi j’ai renoncé, au désir de vous plaire,
Enfin j’ai accepté, de bien vouloir le taire,
Ce sentiment brûlant, qui consumait mon âme,
La folie d’un amant, qui le rendait bien âne.

Car la vie est un jeu, qui vous fait bien des tours,
Et que pour être heureux, il faut trop de détours.
Je jette ainsi l’éponge, et ferme pour toujours,
Ce qui n’est plus qu’un songe, la porte de l’amour.

J’abandonne l’espoir, de conquérir un cœur,
Quand je ne peux avoir, que douleur et malheur.
La vie est ainsi faite, elle est parfois cruelle,
J’accepte ma défaite, car elle est sans appel !

Le chemin qu’il me reste, passera sans ardeur,
Car c’est à la cuisine, que je confis mon cœur !
Avec quelques lardons, faites le revenir,
Ou bien dans un chaudron, laissez le bien bouillir...

Je ne veux plus de lui, l’amour est assassin,
Et tant pis si la nuit, reste mon seul chemin,
Car il est à vomir, je me veux sans espoir,
Et au fond pour dormir, point n’est besoin d’y voir.

Publicité
Publicité
Commentaires
P
@perthyne: merci bien<br /> <br /> <br /> <br /> @lyloun: vu sous cet angle :)
Répondre
L
Certains ferment leurs portes... D'autres ne l'ont jamais ouvertes... Lequel est le pire?
Répondre
P
Jolie expression néanmoins que "cuisiner les mots", les faire revenir, les brûler un peu, pour leur donner plus de sens, ou les garder saignants, pour leur donne du mordant... ;)
Répondre
P
Un texte que j'aurais pu écrire si j'vais le pouvoir de cuisiner les mots comme vous...<br /> <br /> Mon histoire du moment,ou du moins le renoncement à cette histoire qui fait mal où l'amour est à sens unique...<br /> <br /> Aimer pour deux est épuisant et ne mène pas bien loin.
Répondre
P
haha, jolie aussi celle-là :)<br /> <br /> bisouilles à toi
Répondre
Publicité