Et le vers devint triste
Ainsi j’ai renoncé, au désir de vous plaire,
Enfin j’ai accepté, de bien vouloir le taire,
Ce sentiment brûlant, qui consumait mon âme,
La folie d’un amant, qui le rendait bien âne.
Car la vie est un jeu, qui vous fait bien des tours,
Et que pour être heureux, il faut trop de détours.
Je jette ainsi l’éponge, et ferme pour toujours,
Ce qui n’est plus qu’un songe, la porte de l’amour.
J’abandonne l’espoir, de conquérir un cœur,
Quand je ne peux avoir, que douleur et malheur.
La vie est ainsi faite, elle est parfois cruelle,
J’accepte ma défaite, car elle est sans appel !
Le chemin qu’il me reste, passera sans ardeur,
Car c’est à la cuisine, que je confis mon cœur !
Avec quelques lardons, faites le revenir,
Ou bien dans un chaudron, laissez le bien bouillir...
Je ne veux plus de lui, l’amour est assassin,
Et tant pis si la nuit, reste mon seul chemin,
Car il est à vomir, je me veux sans espoir,
Et au fond pour dormir, point n’est besoin d’y voir.