La vie comme un défi ?
Dans une société où l’individu est amené à se développer autour d’une certaine acceptation commune et exclusive de la réussite, qu’elle soit professionnelle, amoureuse ou familiale, accepter l’échec relève du défi !
Pas de place pour les rebus, pas de place pour les tarés, les handicapés de la réussite...
Dans ce contexte, vivre un échec est excessivement douloureux, principal facteur de suicide à l’adolescence où le mal-être est particulièrement vif, il sera plutôt cause de dépression, aigreur ou agressivité à l’age adulte.
Le refus de l’échec dans lequel nous sommes éduqués est certainement aussi un facteur majeur de l’agressivité masculine vis-à-vis de la gent féminine. Accepter de ne pas plaire est difficile pour le mâle blessé dans son ego, accepter que la femelle se refuse à lui sans que cela soit vécu comme une métaphore castratrice doit s’apprendre, s’éduquer : ce n’est pas parce que je ne te plais pas que je n’ai pas de valeur, ce n’est pas parce que tu te refuses à moi qu’il doit y avoir conflit...
La vie est un jeu, une chance, une opportunité créative ou contemplative, pas un défi !