Ivre
L’essence de ton corps est un parfum divin,
Qui captive et enivre, tel le plus grand des vins.
La saveur de ta bouche est un mélange exquis,
Une cerise rouge, le plus juteux des fruits.
La douceur de ta peau est plus fine que soie,
Sa caresse furtive me plonge en émoi.
L’érection de tes seins, par ma bouche ou mes mains,
D’un petit jeu taquin, vire au plaisir malin.
Et sous tes charmes fous, mon faible esprit défaille
Conduisant peu à peu, mon vit, en cette faille…
Quelques soient mes pensées, quelques soient mes idées,
Toute ma volonté, si vite annihilée…
Comment te résister, sans vouloir te flatter,
Comment faire autrement, que de toi succomber?
Ton alchimie subtile a conduit peu à peu
L’ego d’un malhabile à faire cet aveu :
Ton corps et ses senteurs sont pour moi une drogue,
Un fleuve enivrant, au bout duquel je vogue,
Un réseau maléfique, dont je suis le serveur,
Dans le but assumé, d’obtenir tes faveurs.