Qui suis-je ?
Mode pétage de cable : ON
Je vous ai déjà fait le coup de la version doute métaphysique il y a quelques temps, rassurez-vous je ne vais pas recommencer…
Donc, comme vous avez bien mémorisé ce billet, voire même que vous avez pris des notes, vous en êtes arrivés à la même conclusion que moi : à défaut de pouvoir dire qui on est, on peut trouver un certain nombre de traits qui nous définissent (j’ai bien dit nous définissent, et non nous caractérisent…).
En général le jeu consiste à faire une liste d’une cinquantaine de mots et à en rayer quelques uns : beau, intelligent, courageux, fort, modeste, romantique,… je ne vois rien à rayer moi ! Et oui, toute l’astuce consiste à choisir 45 mots flatteurs sur 50… pas con, hein ?
Comme cette technique me plait beaucoup, mais qu’elle manque singulièrement d’originalité, je m’en va essayer de trouver autre chose…
Donc qui suis-je ? Je vous ai déjà laissé entendre que j’étais un écorché narcissique modèle du genre et que globalement je n’affectionnais pas beaucoup la gent masculine (qui, il faut bien le reconnaître, me le rend bien). Donc il m’est venu à l’idée que… je devais être une fille avec des couilles !
Ben oui, vous avez bien lu, une fille avec des couilles !
Comment ça ce n’est pas possible ? Et pourquoi cela ne serait-il pas possible, l’inverse existe bien ! Alors pourquoi un facétieux lutin ne m’aurait-il pas greffé des couilles in utéro, à l’insu de mon plein grès, pendant mon sommeil foetal ?
Ainsi, mesdemoiselles et mesdames, il faut bien vous rendre à l’évidence, je suis l’une d’entre vous… Terreur sur la blogosphère… Donc si vous voulez savoir à quoi je ressemble, et bien vous partez acheter deux noix de coco et un énorme concombre et vous vous foutez à poil devant votre glace :)
Alors, je vois d’ici les mesquins dirent : «Ha ben on a compris pourquoi il était aussi tordu, c’est un refoulé». Mais pas du tout, pas du tout ! Je les aime bien mes noix et ma banane, ne croyez pas que je veuille les perdre ! Et d’autres de rétorquer : «Pas besoin de le castrer lui, elles vont tomber toutes seules ses couilles, il va y avoir rejet –rire gras-». Mais pas du tout, pas du tout, elles sont tout aussi attachées à moi que je le suis à elles !
Donc il n’y a plus de doute permis, je suis bien une fille avec des couilles !
Je constitue ainsi un tout unique, qui mérite que vous lui portiez une attention dévote ! Alors, non, ce n’est pas à mes noisettes et mon macaroni que vous devez rendre hommage, mais bien à mon pauvre neurone qui doit gérer toutes ces contradictions…
«Je suis un homme, je suis un homme, quoi de plus naturel en somme, si mon anatomie, correspond bien à mon état civil…» (c’est quand même autre chose que «sans contrefaçon je suis un garçon...», non ?)
Mode pétage de cable : OFF
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