Chercher, attendre, trouver…
Nombreux sont ceux qui désirent trouver l’âme sœur, peu sont ceux qui y parviennent! Il y aurait-il un moyen préférable à un autre pour y arriver, comment doit on s’y prendre?
La première question que l’on se pose est: faut il la chercher ou attendre qu’elle vous trouve?
Si on part du principe que "tout le monde attend d’être trouvé", il n’y aura donc aucun chercheur... et on n’est pas rendu! Ajoutez à cela que la quête de l’amour est probablement la plus belle et la plus accessible qui soit donnée à l’Homme… alors à mon avis il n’y a pas de doute: oui, il faut chercher, cela en vaut la peine!
Maintenant comment et où chercher? Et bien là chacun à sa méthode, son cercle d’amis, ses collègues de travail, ses connaissances rencontrées dans des clubs divers et variés, Internet, peut-être…
Une fois la question de la quête résolue, se pose la question du choix : que prendre?
Le marché de l’amour est un gigantesque souk, où les perles rares côtoient les contrefaçons de la pire espèce… nous le savons tous, ceci étant dit, il nous reste deux solutions:
1- chercher la perle rare, être sur de la trouver, de ne pas se faire avoir, et ne repartir qu’avec elle seule!
2- chercher la perle rare, accepter qu’il soit possible de se tromper, repartir avec plusieurs et prendre le temps, une fois à l’abri des regards indiscrets, de bien examiner l’objet, pour être sur de son choix!
L’hypocrite vous dira : tu es la seule, il n’y a que toi … mais sa liste de contact MSN augmentera de façon exponentielle… L’honnête vous dira : je ne suis pas sûr, tu m’intéresses, il y a quelque chose entre nous, je ne peux rien te promettre, mais je pense que ça vaut la peine d’essayer… (et si vous pouvez accéder à sa liste de contacts MSN vous constaterez qu’elle est sûrement moins longue que celle du premier!)
Donc nous partirons sur la deuxième hypothèse, l’age aidant la méfiance s’instaure, le coté fleur bleue disparaît un peu… ce qui ne devrait pas empêcher que la connaissance et la confiance que l’on a en soi augmente, que de se fait la possibilité de se tromper ne soit pas considérée comme une fatalité irrévocable, mais comme une probabilité peu réjouissante, mais acceptable, et que la conscience de la valeur de l’objet recherché nous permette cette démarche, réciproque!
Mais attention, choisir plusieurs perles ne signifie pas prendre n’importe laquelle et faire n’importe quoi avec celles que l’on n’aura pas au final retenu. N’oublions pas que ces perles ont été sélectionnées sur la base d’un premier tri sélectif, que toutes ont de la valeur, mais que nous sommes en définitive plus attiré par celle-ci que celle-là… Les perles non retenues devront donc être traitées avec le plus grand respect, ramenées à l’étalage, embellies si possible, de manière à ce que le séjour entre nos mains leur ai donné un brillant nouveau, qui les aidera peut-être à trouver plus facilement acquéreur … Idéalement nous devrions pouvoir les croiser au cou d’un autre et les trouver belles, désirables, et nous dire que nous ne nous étions pas trompé, c’étaient bien des perles de grande valeur, même si nous préférons celle que nous avons choisi!
Certains diront : et avec toutes ces perles pourquoi tu ne fais pas plutôt un collier? … et bien probablement parce que le miroir est unique et que trop d’éclats éblouissent, et qu’au final il vaut sans doute mieux y voir clair que d’être ébloui et … rendu aveugle!
Alors cette démarche peu vous apparaître mesquine, la métaphore de la perle peut vous apparaître facile… vous avez sans doute raison! Mais au fond, que cherchez vous? Un(e) camarade de Je, rien de plus! Et dans la cours de récréation, comment fait on? On ne joue qu’avec un camarade, ou on en a plusieurs, dont un est le préféré? Cet ami le plus proche, est il toujours resté le même, n’a t’il pas changé au cours du temps? Qu’avez-vous privilégié, la qualité et l’intensité de votre relation, ou la fidélité en une relation qui ne vous satisfaisait plus?
D’autres diront: mais voyons, nous ne sommes plus des enfants… il y a des valeurs universelles que nous devons respecter… mais ceux-là même, quel est leur comportement? Ils se tapent la serveuse dans les vestiaires pendant que leur bobonne décroche leur pardessus! S’ils doivent jouer au poker menteur avec moi, c’est en monnaie de singe que je souhaite payer!
Nous ne sommes pas des salops parce que nous nous rendons compte que notre train électrique ne nous intéresse plus, nous somme des salops en le jetant par la fenêtre alors que nous savons pertinemment que cela va le briser – objets inanimés avez-vous donc une âme ?- et que de toute évidence il amuserait beaucoup le petit voisin!
J’ai bien conscience en écrivant ces quelques lignes que cette vision des choses peut paraître froide et pragmatique, dénuée de tout romantisme…
Mais qu’elle vision faut il avoir?
Une vision troublée d’une fade réalité qui a perdu toute saveur, ou une vision lucide d’une image riche en contrastes, pleine de piqué, dont l’intensité nous fait vibrer au plus profond de nous-même?
Ce n’est pas dans nos choix que nous sommes critiquables, c’est dans notre absence de choix et/ou notre incapacité une fois ces choix effectués à les assumer pleinement.
Et une fois de plus:
"Il est des mots qu'on peut penser, à ne pas dire en société.
Moi je me fous de la société, et de sa prétendue moralité
Et ce soir c’est pour ça que moi je veux faire l’amour avec toi…"
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)