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Cacophonies élémentaires
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7 octobre 2011

Non

Le plaisir de séduire est presque plus important que le plaisir de jouir...
J’aime cette perversion qui pousse la femme à se vêtir d’un « décolleté beaucoup trop décolleté et d’une jupe bien trop courte », cette perversion qui pousse à plaire, comme une déchirure, comme un besoin vital
« Miroir mon doux miroir dis moi que je suis la plus belle » car c’est dans ton regard que je me vois le mieux !
Démesure narcissique ou écorchure intime ?
Qu’importe !
Il y a du pathétique dans la démarche ?
Et alors ?
Qui est le plus pathétique, celle qui se morfond et se consume rongée par l’ulcère du « qu’en dira t on » ou celle qui  se donne, celle qui croque la pomme en se disant que peut-être elle apparaît vulgaire, mais qu’elle aimerait tant être prise, conquise, brûlée jusqu’à la dernière goutte tel un éphémère Icare.
Décolleté trop décolleté car à force de cacher, dissimuler, trahir, elle éprouve le besoin de montrer, se libérer, être elle-même. Jupe bien trop courte car elle éprouve le besoin de jouir de la vie sans entrave, dans la simple nudité de la chair.
Il y a plus d’arrogance dans la démarche que d’exhibitionnisme.
Il y a plus de provocation que de prostitution.
« J’ai besoin de vivre » n’a rien de vulgaire ; c’est juste un cri sourd que le monde ne veut pas entendre ! Qu’on soit au siècle du travail ou à celui du loisir c’est toujours la même rengaine : ton individualité tu n’as le droit de l’affirmer que si c’est pour te la foutre au cul ! Rien n’a changé !
Et bien non !
Moi je veux des décolletés plongeants, des jupes bien trop courtes, des t-shirt déchirés, des jeans trop courts, des vestes tachées et des bobos gominés. Je veux cette pluralité qui fait l’humain, qui fait que dans le travers de chacun je me reconnais un peu, je peux identifier une partie de moi.-même.
Miroir mon beau miroir dis moi que ce monde n’est pas qu’argent, vice, cupidité et pouvoir, dis moi que la folie a encore sa place, que la créativité est possible, que l’homme n’est pas tout à fait mort !

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Commentaires
P
@Gicerilla: mon texte est une boutade, une billevesée, une baliverne, un ricochet, mais aussi un coup de gueule... comme souvent! <br /> Sinon, je suis bien de votre avis, point n'est besoin d'exhiber pour séduire, mais point n'est besoin non plus de juger celle qui exhibe, aimer son prochain commence par le respecter, avec ses petits travers ou ses gros défauts!
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G
Hum votre texte est parti-pris évidemment. Vous voyez dans un manque de goût et d'élégance la manifestation d'une liberté d'être affirmée et la volonté d'envoyer balader les bien-pensants ! Et bien moi, j'y vois simplement l'expression souvent pathétique en effet de femmes qui ne se valorisent pas suffisamment pour être persuadées qu'on peut être aimées et estimées sans montrer ses fesses ou ses seins. Il y a une différence énorme entre celles qui s'exhibent pour être vues et reconnues comme on s'octroie à peu de frais la preuve qu'on existe et qu'on vaut quelque chose si ce n'est qu'un coup de sifflet au coin de la rue, et il y a celles qui utilisent leurs attraits avec parcimonie et un poil de manipulation dans le but de jouer. Mon intervention n'est qu'un commentaire, donc je ne saurais développer plus avant sans faire une dissertation mais le thème est intéressant !
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P
@Autre: ricochet :)<br /> <br /> @Odile: le sex appeal ne se situe bien sûr pas dans la taille du décolleté, mais le jugement des bigotes, oui! Et c'est lui qui, parfois, m'exaspère...
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O
C'est intéressant. Je vais répondre à coté. un peu, disons. J'exerce un métier où je suis, heure par heure, exposée au regard de jeunes gens, souvent de sexe masculin, agés de 15 à 20 ans.<br /> Je ne suis pas très féminine, non pas que je ne sois pas coquette, apprêtée, ou quoi. Non; je m'explique. Je ne suis pas à l'aise en jupe alors je n'en mets pas (et si j'en mets, on me soule tellement que ça me décourage). Par contre, même sans mettre de jupe je crois que je plais quand même... Sans faire d'effort de décolleté, je sais que j'éveille une certaine concupiscence de la part des élèves. Du coup pas besoin d'en rajouter. Cependant, depuis quelques années, et deux enfants, j'ai moins de scrupules à porter un décolleté (et j'avoue que je sais que ça les émoustille, j'ai même pas besoin d'en rajouter, je les vois, ces andouilles, la langue pendante).<br /> Curieusement ils semblent moins "attentifs" depuis que je me sens plus libre (avant, l'idée d'un décolleté me rendait malade, je craignais énormément leurs regards)). Aujourd'hui, je m'en fous : j'ai des seins, des fesses et je l'assume. Du coup.... ils semblent moins chatouillés... Bien sur j'ai vieilli... Mais ce n'est pas que ça. Ce que je voulais dire, c'est que le décolleté il est dans la tête du mec. Quand une femme dégage un truc, et qu'elle le sent, elle cache ses formes, et pourtant elle plait, alors qu'elle voudrait peut être passer inapercue. Par contre, libérée, sans entrave, est ce qu'elle dégage autant de sensualité? Je n'en sais rien... Ce qui est sûr c'est que malgré mes efforts pour masquer ma féminité, mon humour de troisième mi-temps, je sais, par d'anciens élèves que j'en ai fait rêver quelques uns. DONC : décolleté ou pas décolleté? Où se situe le sex appeal? peut être pas entre les seins....
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A
:)
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