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Cacophonies élémentaires
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4 février 2011

Combattre

Pourquoi rien ne va de soi, rien ne coule de source ?
Pourquoi faut il combattre dans son travail, dans ces petits détails de la vie de tous les jours, pour conquérir une femme, pour essayer de la garder, pour la perdre sans se perdre ?
Pourquoi rien ne coule de source ?
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire… mais pourquoi doit on triompher ? Pourquoi ne peut on pas simplement s’émerveiller ?
On est tellement habitué à combattre que ce que l’on a sans difficulté est considéré comme suspect ou de faible valeur…
Le combat fini par l’emporter sur le but du combat. On ne se bat plus pour quelque chose on se bat pour se battre !
Pourtant la vie ne devrait pas être ainsi, depuis que nous ne sommes plus des bêtes, que nous avons gardé nos arrières et protégé nos avants, la vie devrait être un émerveillement, source de beauté et joies ! Mais non, il faut se battre !
Et l’heure tourne, les minutes, les heures, les jours, les ans s’égrènent et le combat devient de plus en plus difficile, de plus en plus inégal…
Et puis un jour on arrête de se battre, on n’y croit plus, on ne veut plus, la lassitude nous a rattrapé, alors pour se rassurer on parle de la sagesse, l’ultime sagesse telle une récompense… Depuis quand décore t’on les déserteurs ?

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Commentaires
P
@doigt de miel: effectivement, cela peut être un moyen: "connais toi toi-même", mais c'est dans la manière de parvenir à cette connaissance que j'ai un doute... <br /> Je ne suis pas sur qu'il faille livrer combat contre soi-même pour se connaître, je crois au contraire que l'on apprend à se connaitre au contact des autres.<br /> Mais il y sans doute entre nous plus de différences dans la façon de s'exprimer que dans le fond...<br /> Oui, 40 ans c'est un bon chiffre :)
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D
hihi, c'est peut être justement de dépasser ses propres faiblesses qui permet de s'ouvrir davantage à ce qui nous entoure... Enfin en tout cas c'est comme ça que je le ressens ;-)<br /> <br /> Bon on se verra avant dans 40 ans j'espère hein ;-)<br /> Bises
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P
@doigt de miel: ben ouais, mais depuis que nous avons gardé nos arrières et protégé nos avant, on pourrait espérer en sortir un peu de cet atavisme!<br /> Quand à la sagesse, je suis bien d'accord qu'elle n'est pas forcément renoncement, mais je ne crois pas non plus qu'elle provienne du combat que l'on mène contre soi. Pour moi c'est plus une ouverture aux autres, à l'univers, à la perception de ce qui nous entoure comme un tout qui nous intègre, qu'au décorticage ne nos limites et faiblesses...<br /> Mais bon, on en reparle dans 40 ans :)
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D
Tu sais ça va peut être te faire bondir, mais je crois que la nature humaine s'accommode mal de la paix et l'émerveillement...<br /> Je te cite un dialogue des ailes du desir (c'est de mémoire hein, comme quoi ça sert parfois ;-))) : <br /> "Pourquoi personne n'a t il jamais écrit une épopée de la paix ? La paix n'a t elle donc rien d'exaltant ?"<br /> <br /> Ca ne me parait pas aussi inaccessible que ça pourtant... Je n'en suis pas certain mais ce n'est peut être qu'un automatisme profondément ancré dans la mémoire atavique de l'espèce... Une réminiscence de l'époque, finalement pas si lointaine, où le choix se résumait grosso modo entre vaincre ou se faire bouffer par le premier léopard à dents de sabre venu... a nous d'apprendre à le dépasser...<br /> <br /> Je te trouve un peu sévère avec la sagesse quand même... (et ce n'est pas la première fois d'ailleurs ;-)... Elle n'est pas toujours un renoncement ;-)... Parfois c'est même un vrai combat... celui que l'on mène contre soi quand on essaie de dépasser ses propres limites et faiblesses ;-)...<br /> Contradictoire moi ? <br /> Rhoooooh ;-)<br /> <br /> Bises
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P
@Rouge: une charollaise qui ganbade dnas les pissenlits fleuris c'est pas poétique? :)
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