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Cacophonies élémentaires
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6 octobre 2010

Solitude

L’homme est un animal sociable… ou pas.
Certains vivent seuls, n’en souffrent pas, sans besoin d’amour, ni à donner ni à recevoir, ils évoluent comme de gros paquebots sur l’océan des sentiments, imperturbables, du moins en apparence…
D’autres vivent entourés, femme, enfants, amis, ils aiment et sont aimés, et pourtant leur cœur est perpétuellement secoué tel une coquille de noix dans la rade de Banyuls (ou d’ailleurs).
Pourquoi ?
Pourquoi le besoin d’aimer et d’être aimé est il si différent entre les hommes ?
Aimer est il une force, est il une faiblesse ?
Le besoin d’amour est il lié au besoin de combler un vide, un manque, un doute existentiel ?
Est-on mieux fini quand on n’aime pas, est on plus complet ?
Est-on égoïste quand on n’aime pas, est-on incomplet ?
Si le bonheur est la faculté de savoir profiter de l’instant présent, si le désir est source d’insatisfaction (on ne désire que ce que l’on n’a pas, une fois que l’on l’a, bof), si la sagesse est le renoncement au désir et dans une certaine mesure à l’espoir qui nous empêchent de savourer ce que l’on a, l’homme qui ressent un besoin incessant d’amour, peut il être heureux, peut-il être sage ?
Peut-on être libre quand on aime ?
Est-on prisonnier de ses sentiments, notamment de ses sentiments amoureux ?
Peut-on tuer l’amour ?
Non pas tuer l’amour pour telle ou telle personne, mais l’amour dans l’absolu, en tant que sentiment qui nous rend faible ou qui nous rend fort, selon les circonstances…
La solitude, le renoncement sont ils des chemins vers la sagesse, des solutions pour être heureux, ou ne sont ils pas plutôt une petite mort, un suicide affectif ?
Le besoin d’aimer et d’être aimé nous condamne t’il au malheur, ou du moins à l'incapacité à être durablement heureux ?
Tu me manques, ton amour me manque... reviendra t'il un jour?

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Commentaires
P
@Véro: ha mais j'ai déjà écris que l'amour ne se cherchait pas, il se trouvait, mais pour le trouver il faut encore y croire...<br /> Après je ne me risquerai pas à définir l'amour, tant ses formes peuvent être variables; j'ai déjà essayé de différencier le besoin d'amour du besoin de sexe, l'amour de l'affection, il faut aussi différencier l'amour de son prochain, l'amour filial... <br /> Je pense que celui qui en mourant arrive à la conclusion qu'il sait aimer n'a pas perdu sa vie! <br /> Je pense aussi que la quête de l'amour, ou du savoir aimer, est la seule chose qui reste à ceux qui ne croient pas en Dieu! Pouvoir, argent... ne sont que des leurres pour nous faire passer le temps, et plus je lis sur la sagesse, plus je me dis que ce n'est pas non plus la voie, tant la paix de l'esprit me semble peu compatible avec le fonctionnement de l'homme...
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V
Je pense (et ça n'engage que moi) que chercher l'Amour (comme le Bonheur ;-) est vain. C'est un besoin narcissique qui ne prend pas en compte l'altérité. Une espèce de concept, d'idéologie. L'Amour : un vrai fourre tout !<br /> On projette sur l'autre un besoin d'amour (qui doit remonter à bien loin dans notre enfance), l'autre fait pareil et paf, on a l'impression que c'est de l'Amour... Incompréhension totale.<br /> L'Amour n'existe pas. Aimer des personnes pour ce qu'elles sont, existe. <br /> Donc, comme doigt de miel, je dirai qu'il n'y a pas une façon d'aimer, un Amour (sorte de sentiment absolu), mais autant d'amour que de personnes. Et pour les aimer, il faut s'aimer et savoir apporter des choses.<br /> Voilà, en gros, ce que je pense (mais je peux développer ! ;-)<br /> <br /> Maintenant question : qu'est-ce que c'est pour toi "aimer", que projettes-tu dans ce verbe ? Qu'est-ce que l'Amour pour toi ? ;-)
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P
@An': tu es sur la bonne voie :)<br /> <br /> @Rouge: bah, merci, j'aime bien ce coté café philo, on peut pas se secouer la nouille tout le temps...<br /> Sinon, des gens qui n'aiment personne, même pas eux-mêmes, oui, j'en connais! Je me demande même dans qu'elle mesure un excès d'amour universel ne conduit pas en réalité à une absence d'amour effectif, à la manière des bigotes de Brel... mais c'est un autre sujet :)
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R
J'aime bien passer chez toi dans mes rares longues pauses déjeuner: on dirait un café philo! <br /> Pour ma part la solitude est un bienfait quand elle est choisie et non subie! <br /> Quant à l'amour je trouve qu'il est la raison d'être de la plupart d'entre nous... je ne crois pas que l'amour enferme (contrairement à la passion amoureuse) mais au contraire, à mon sens, il enrichit: bien sûr aimer c'est le début des emmerdes (à court ou moyen terme!), mais ce dont je suis convaincue c'est qu'aimer ou ne pas aimer, ce n'est pas une question de choix! Quand ça nous tombe sur le coin de la figure, c'est déjà trop tard! Et en même temps, ce n'est pas possible de se forcer à aimer quelqu'un... <br /> C'est ça qui est chouette et en même temps très casse-gueule!!!<br /> (tu connais vraiment des gens qui arrivent à n'aimer personne toi?)
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A
Oui, et les mains jointes, les yeux levés vers le ciel.
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