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Cacophonies élémentaires
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20 août 2009

Et puisqu’il faut croire…

Cette constatation, peut-être, vous étonne ?
Mais que va-t-il nous raconter là, lui, l’agnostique, le désespéré (au sens littéral du terme, merci)…?
Aurait-il perdu raison ?
Et bien non, amies lectrices (au rythme ou vont les choses je vais clairement couper les couilles de mes lecteurs, ça ne leur fera pas grand mal…), je pense qu’il est important de croire!
Important de croire en des jours meilleurs, important de croire en soi, important de croire en l’autre, important de croire en notre hypothétique amour, important, peut-être même, de croire en Dieu…
« Maiiiis comment peut on croire quand on réfute l’espoir?»
Et bien en différenciant une passive attitude (passitude), qui consisterait à attendre qu’un grand ordonnateur nous donne la félicité (espérer), d’une active attitude (actitude) qui consisterait à se bouger le cul et se décrasser les sens pour la trouver soi-même (troumême, lalalahitou) !
Croire en soi, me semble être la première marche vers la gloire. Le gros problème de cette marche est qu’elle est parfois un tantinet floue, mouvante et tremblante… une vraie planche pourrie quoi ! Et quand c’est le cas, ben il n’est pas facile de la franchir…
Croire en l’autre, qui nous aime, qui nous aime d’amour si possible, mais qui nous aime aussi en tant qu’être humain, avec ses frasques et ses contrastes, ses certitudes et servitudes… Cet autre qui est il ? Mais tout le monde, vous, moi, lui, elle … Cet autre qui nous tend son pain, cet autre qui nous sourie, cet autre qui se serre pour nous laisser un peu de place, cet autre dont on croise le regard plein de lumière... Cet autre qui nous prend la main dans sa main quand on en a besoin, main tenue et fragile que nous ne savons voir, que nous n’osons saisir, persuadé que nous sommes d’être seul… Cet autre c’est toi, qui te renies, par fierté ou timidité peut-être, par peur, ou simplement par doute. Cet autre c’est toi qui m’es si proche et pourtant si lointaine. Cet autre c’est toi qui ne le sait pas encore et qui pourtant est bien réelle. Cet autre c’est la deuxième marche, celle qu’on peut encore atteindre s’il nous semble l’apercevoir… D’un petit bond, hop, d’un coup de rein, me voilà près de toi…
Croire en l’amour, qui réunie les quatre éléments en une force suprême qui transcende nos peurs et nos doutes (merci Luc, t’es vraiment génial mon pote). Croire en ces instants de bonheur qui nous élèvent au rang d’Elfes. « Croire en l’amour, mais il est fou, comment peut-on croire en l’amour que nous ne savons trouver? » Oui, croire en son existence, sentir sa présence en nos cœurs, l’aider à se matérialiser, lui accorder la confiance que nous n’osons nous donner à nous même, que nous n’osons donner à l’autre… Croire en l’amour n’est pas forcément synonyme de vouloir lui donner nom à tout prix, croire en l’amour c’est simplement lui accorder le droit de naître, d’exister… Simplement accepter d’ouvrir notre coeur, écouter nos sens, nos intuitions… Croire en l’amour c’est la troisième marche, celle qui nous permet de dire qu’a deux nous sommes plus forts, qu’a deux nous pouvons vaincre nos démons…
Croire en la vie, croire en cette force sauvage qui nous pousse à rester, croire en cet instinct formidable qui mène la mère au sacrifice suprême pour la survie de sa portée. Croire qu’il est beau de voir un ventre rond, un bébé qui tête… Croire que la poésie est en toute chose et que si nous ne savons la voir ce n’est nullement la preuve de son inexistence. Croire que cette hache forgée de la main de l’homme est une promesse de chaleur et de feu et non de combat et douleur, croire que cette main rugueuse qui a brisé tant de chaînes peut rester douce et sensuelle pour la croupe de la femme aimée, croire que ses yeux qui nous regardent voient en nous bonté et non crasse... Croire que la vie a un sens, que l’eau ne fait pas que couler vers les océans, que la lumière n’est pas seulement là pour nous rappeler qu’il est l’heure de se lever… croire que ce n’est pas le sang qui bat dans nos tempes mais notre cœur qui nous rappelle son existence… Croire en la beauté de toute chose, et que si l’on ne sait la voir, il faut accepter d’apprendre… Cette vision des choses c’est la quatrième marche, celle qui nous permet de comprendre notre environnement, de le sentir, de l’anticiper, au lieu de le subir…
Croire au mystère, croire que si l’on est incapable de trouver les marches de l’escalier cela ne prouve pas qu’il n’existe pas. Croire que si l’on n’a pas su trouver toutes ces choses il n’y a peut-être pas drame, que d’autres les ont trouvé pour nous, et qu’élevé au rang d’espèce notre rôle a bien été joué. Alors oui, croire en Dieu, non en tant que grand horloger administrateur de notre existence, mais en tant qu’état de conscience différent, appréciant nos pauvre vies comme nous apprécions celles de Z, Z-4195, être fantasmagorique dont la vie nous est dénuée de sens. Croire, mais aussi et surtout accepter de laisser croire…

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Commentaires
P
@acila: je ne capte pas un mot de ce que tu as écrit, je ne connais ni Luc (je ne penses pas que tu parles de l'apôtre) ni angel A (la seule Angela que je connaisse est celle que chantait Ballavoine voici desjà quelques décennies...) ce qui ne m'empêche pas de te souhaiter la bienvenue :)
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A
tu parles de luc, tu as été voir du côté d'angel A ?
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