Etre soi-même

Pour avoir confiance en soi il faut s’accepter tel que l’on est … pas de doute n’est ce pas ?
Pour s’accepter tel que l’on est il faut être capable de se définir … ha la logique !
D’où la question : qui suis-je ?
M’est il possible de me définir, et si oui de qu’elle manière ?
Je peux dire quels ont été mes actes passés, mais par définition ce ne sera pas moi, ce sera ce que j’étais avant.
Je peux exprimer mes attentes, mais en dehors du fait qu’elles ne se réaliseront pas forcément, leur réalisation conduira à ce que je serai, pas à ce que je suis.
Comment pourrai je m’améliorer si je ne suis pas capable de me définir ?
Alors certes je peux définir des traits généraux de caractère, mais cela ne vous dira pas qui je suis …
Donc pour vous dire qui je suis il faudrait qu’un ami le fasse à ma place.
Il pourrait vous dire tel que je suis à présent … ou plutôt il pourrait vous dire comment il me perçoit. Il vous donnerait l’image qu’il a de moi, ce qu’il apprécie, et ce qu’il déteste.
Il pourrait vous donner son intuition de moi … mais au fond, serait-il sur de me connaître ?
Ne verrait il pas en moi qu’un reflet de lui-même ?
N’aimerait il pas les traits qui le caractérise, ne les embellirait il pas afin d’améliorer sa propre image de lui-même ?
Au final, il ne vous dirait pas qui je suis, il vous donnerait un portrait de ce qu’il voudrait être …
Si donc je suis incapable de me définir, si les autres sont aussi incapables de me définir, suis-je sur d’exister ?
Je panse donc j’essuie, mon cheval, oui, mais moi … pas si sur …
Si donc je n’existe pas, qu’est ce que cela peut bien changer que je réussisse ou que j’échoue, que je sois bon ou mauvais ?
Pourquoi attacherai je tant d’importance à l’opinion des autres puisqu’ils n’existent pas non plus ?
Zéro plus zéro, la tête à toto !
Et si au fond je n’existais pas simplement parce que je ne suis pas « fini », complet ?
Si je coupe un chat en deux cela ne fait pas un demi-chat, cela donne un chat mort !
Si je n’étais qu’une partie d’un tout qui n’existe pas sans moi alors que je n’existe pas sans elle, cela n’expliquerait-il pas tout ?
Si je parvenais à retrouver cette moitié arrachée, n’arriverai-je pas à trouver toutes les réponses ?
Mais cette moitié arrachée existe-t-elle vraiment ?
N’est elle pas pure imagination issue d’un conflit entre deux parties de moi-même ? Mon ça et mon sur-moi comme disait l’autre opportuniste, celui qui savait bien que Dieu est mort …
Pour réconcilier ces deux moitiés, ne devrais-je pas les accepter telles qu’elles sont, au lieu de systématiquement refouler les aspects qui m’effraient ?
Mais ces deux moitiés de moi-même, que sont elles vraiment ?
Comment puis-je les définir ?
Et voila, je viens de vous faire perdre 5 minutes à lire des conneries existentielles qui ne mènent à rien, ou plutôt si, je viens d’inventer le mouvement perpétuel !
Joke !
Merci de votre indulgence ;)

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[P_o_L]

:D