Connaître ou apprendre ?
« La vie est une succession de petits emmerdements avec de temps en temps une grosse catastrophe », j’aime bien cette maxime pour son optimisme (humour)... « Les gens intelligents profitent des erreurs des autres, ce sont les imbéciles qui profitent de leurs propres erreurs », et ceux qui ne profitent pas de leurs erreurs, on les appelle comment ?
La vie, l’amour naissent du mystère ; la quête du savoir, la réponse aux questions fondamentales, au doute qui nous anime constituent notre chemin de croix. Pour certains le détachement, la méditation, une vision « contemplative » du monde extérieur semble être une possibilité. Pour d’autres, la foi en un « autre chose » est la seule voie. Pour d’autres enfin, les plus scientifiques d’entre nous, la résolution méthodique des énigmes qui nous entourent est la solution...
Mais au fond, qu’importe ?
Est-ce vraiment la connaissance qui compte, la compréhension des choses ? Il y aura toujours de nouvelles choses que nous ne saurons pas ! Le détachement quand à lui ne donne aucune réponse à nos doutes, à l’amour et ses mystères, il conduit juste à éluder les questions... Quant à la foi... elle ne permet rien d’autre qu’une sorte d’aveuglement rassurant !
En définitive, il me semble qu’apprendre est préférable à connaître.
Apprendre c’est avoir le sentiment de progresser, de ne pas stagner, d’être mieux aujourd’hui qu’hier et moins bien que demain. Apprendre c’est accepter la vieillesse comme une nécessité, un aboutissement personnel, se repositionner dans un cycle, le cycle de la vie, de sa vie.