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Cacophonies élémentaires
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24 août 2011

Le cri du corps

Le corps n’est pas que l’enveloppe charnelle de l’âme, il a sa propre existence.
Les perceptions, bien sûr, sont le fait du corps, mais pas que. Le corps se meut dans un environnement, entouré d’une aura, il dégage une force une présence, le sentiment de quelqu’un, de quelque chose...
Que l’on parle du charme d’une personne, de charisme, de phéromones, de gestuelle convenues (ou pas) on fait toujours référence à la même chose : le langage du corps !
Il est ainsi bien établi que le corps parle, avec son propre langage, et que ce langage est plus ou moins bien perçu par les autres, mais pas toujours par celui qui est le propriétaire du corps qui l’exprime...
Notre corps parle, oui, mais à notre insu !
Même si l’habit fait le moine, je ne fais pas référence ici à l’image que l’on peut donner de soi, mais à la perception que l’on a de son corps nu : de ses doigts, de ses orteils, de ses mollets, de ses cuisses, de son ventre, de son dos, de ses omoplates, de son sexe, de sa chair... chaque membre, organe, tissu nous parle, mais nous n’écoutons pas !
Pas mal de techniques de relaxation sont basées sur l’éveil de l’individu à la perception de son corps, comme si écouter son corps était indispensable pour être en paix avec soi-même ?
Synchronisation de la fréquence cardiaque au boum-boum de la discothèque, synchronisation du pas au son de la grosse caisse, autant de synchronisations imposées pour être en phase avec les autres, quand on n’est pas forcément en phase avec soi-même...
Notre tripe nous parle. Tel ou tel plat ou régime nous convient mieux que tel autre, et de l’allergie alimentaire au régime particulier, en passant par l’aliment santé, la « science » progresse... (La publicité mensongère et l’exploitation commerciale du mal-être aussi). Goûter ce que l’on mange ou boit, sentir, entendre... s’imprégner de toute chose, la comparer à soi, l’intérioriser, se l’approprier pour s’en faire une idée de compatibilité intime avant de consommer ?
Notre peau nous parle. Qu’il s’agisse du simple contact au tissu ou à l’autre, prendre le temps de percevoir, de ressentir, d’analyser ce frisson au lieu de le banaliser comme une simple réaction au froid ou au chaud, ou encore un prémisse de l’extase... Définir le contour de son corps, sa barrière, avant de plonger dans l’environnement extérieur, le monde hostile, conscient de son être, qui a quitté depuis longtemps l’amnios protecteur, mais qui fait un tout cohérent...
Nos muscles, ligaments, articulations nous parlent. Imaginer le mouvement avant de le réaliser, anticiper la sensation du muscle qui se contracte, de l’articulation qui se plie, sentir fonctionner ses muscles, toucher ses pieds, frotter ses cuisses, avant de se mouvoir.
Notre corps nous parle quand on le maltraite. Lendemain de fête ou surlendemain de marathon, nous ne savons souvent qu’entendre ses cris, apprenons à écouter sa voix, ses chuchotements intimes, au lieu de n’entendre que ses gargouillis et vents de protestation !

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Commentaires
P
@dita: grand soin ;)<br /> biiisous
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D
... <br /> il est si difficile d'être à son écoute . il y a tant de bruit autour ...J'ai appris pourtant cette écoute mais parfois je l'oublie et je ne prend pas ce temps là. sauf la nuit, quand tout le monde dort et que je LUI parle et que je lui demande de m'excuser de tous ces excès que j'ai fait... <br /> Nos corps sont de véritables bijoux. En travaillant dans le domaine de la médecine, je suis toujours émerveillée de toutes les capacités qu'il a.<br /> prenons en soin !<br /> <br /> bisouuus
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