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Cacophonies élémentaires
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24 octobre 2010

L'amour n'a pas de sexe...

Je disais précédemment que définir l’amour dans toutes ses formes et variantes était bien trop ardu pour que j’accepte de m’y lancer… On peut toutefois reconnaître à l’amour un certains nombre de traits, tels : désir d’être ensemble, d’échanges, sentiment de protection ou d’abandon, admiration et respect, souffrance lors de l’éloignement de l’être aimé…
Rien de sexuel dans tout cela, et l’amour filial nous rappelle si besoin était que c‘est bien « naturel » ! L’amour n’a pas de sexe, pas plus qu’il n’a d’age, de religion ou de couleur de peau…
Pour autant, l’amour a systématiquement cette connotation sexuelle…
Qu’est ce qui dérange dans la différence d’age, pour ceux que cela dérange, si ce n’est la projection d’une relation sexuelle qui pourrait, du fait de cette différence d’age, être incestueuse et donc proscrite, par la religion, la morale, mais aussi la biologie tant la consanguinité chez l’homme peut être dommageable ?
Qu’est ce qui dérange dans l’amour homosexuel, pour ceux que cela dérange, si ce n’est la projection d’une relation sexuelle qui dégoûte, ou est plus ou moins proscrite, car ne permettant pas la procréation ?
Cette connotation biologique de reproduction sexuelle à l’amour n’est toutefois pas systématique. Ce qui dérange dans le mélange de l’ « homme blanc » à l’ « homme noir » ne peut être la peur de générer des enfants débilités, tant le métissage produit généralement de force et beauté… C’est en revanche la peur de perdre « ses caractéristiques ethniques » qui dérange, la peur de les diluer, la peur de perdre son identité, et donc bien la peur, d’une certaine manière, de ce qu’engendrera cette union…
Il en va généralement de même pour les amours inter-ethnique ou inter-religieux, quand le spiritualisme est très fort.
Ce qui fait peur dans l’amour c’est le sexe !
Notre société a considérablement évoluée dans son acceptation des différences, mais elle accepte toujours mal des amours qui ne correspondent pas à ses « règles »… Il y a cinquante ans Brassens chantait les amoureux qui se bécotent sur les bancs public, il y a quarante ans Gainsbourg chantait son amour pour la jeune Elisa, il y a trente ans Farmer chantait sans contrefaçon je suis un garçon… les choses évoluent... à la vitesse de la musique !

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Commentaires
P
@Flo: tu en as l'étoffe, non?<br /> <br /> @Elise: je ne connais pas M Onfray, pour tout dire je ne connais pas grand chose, j'exprime ici des ressentis, j'essaie de me forger une opinion, j'avance par accoups, sans être bien sur d'avancer... Mais en route je prends tous les baisers :)
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E
Je partage tout à fait ton approche concernant toutes les implications de l'engagement amoureux car, il s'agit bien d'un engagement, d'une préférence par rapport à tous les possibles à notre portée ... sans parler bien entendu de l'étiquetage social et religieux qui accompagne ces choix !<br /> En ce sens, je rejoins également l'approche philosophique de Michel Onfray qui dénonce sans concession aucune tous les dégâts encore perpétués par toutes les religions qui <br /> culpabilisent le corps,objet de rédemption,lieu de souffrances expiatoires. <br /> Il y a dans toutes ces religions qui soi-disant ne nous parlent que d'Amour une véritable haine à l'encontre de la sexualité: celle qui nous fait nous ré-approprier ce corps, qui peut le rendre solaire, merveilleux et infini...<br /> il y aurait long à discourir sur la question et sur la finalité des préceptes édictés: que ceux ci soient religieux mais aussi sociaux ou moraux...<br /> <br /> Baisers aussi hédonistes que tout-couleurs !<br /> <br /> Elise
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F
Je suis d'accord avec l'idée que les choses évoluent, mais je pense au contraire que c'est finalement assez doucement. Les usages, l'éducation, les moeurs, les coutumes, la religion, la culture sont autant de réferentiels que chaque individu brave individuellement et à sa façon. C'est pour moi la somme des ces "combats", la volonté que chacun met à écrire son histoire avec son référentiel qui fait que les choses changent. Et le rapport au sexe, comme le reste ne fait pas exception à cette régle. Nous vivons dans un monde où à l'échelle de notre passage sur terre il faut soit être patient, soit être mystérieux...j'entends s'assumer discrètement pour soi, soit être marginale...<br /> <br /> Les autres pour moi sont des super-héros !
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P
@An': moi aussi :))
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A
J'aime bien ce que tu dis.
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