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Cacophonies élémentaires
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4 janvier 2010

Un jour mon prince viendra... ou pas!

La patience est une vertu qui n’est pas mienne: déjà, petit, je voulais tout, tout de suite… sale gosse!
En grandissant, ben ça ne s’arrange pas!
Je n’aime pas patienter, ou plus exactement je n’aime pas attendre quelque chose qui est décidé mais qui dépend d’un calendrier que je ne maîtrise pas …
Je suis capable d’attendre des mois, des années avant de prendre une décision que d’autres prendraient en quelques jours, mais une fois que l’affaire est tranchée, il faut que ça roule!
Je suis capable de préparer pendant des mois, des années une épreuve, un concours, mais une fois que la préparation est finie, il faut que les épreuves arrivent, que je les dévore tel un boulimique!
Pour mes achats, c’est un peu pareil, je ne suis pas impulsif, je compare, je réfléchis, mais une fois la nature de l’achat décidée, ses caractéristiques définies, ben il me le faut, et si j’ai pu mettre 3 mois à réfléchir avant de me décider, je patiente difficilement les 3 jours nécessaires à la livraison!
Suis-je insupportable? Sans doute…
Dans mes relations aux autres, ben c’est pareil, et forcément, là, des fois, ça coince…
Je suis amusé de voir le comportement de certains, qui, sollicités pour un avis, vont attendre quelques jours avant de le donner, alors qu’il est déjà rédigé! (On constate d’ailleurs plus ou moins la même chose avec les commentaires de billets sur les blogs). Il parait qu’il faut faire comme ça pour montrer que l’on n’est pas corvéable à merci ou dans l’attente, aux aboies… pour ce qui est des relations professionnelles ou commerciales, soit! Mais, en ce qui concerne des relations humaines, en agissant ainsi, ne montre t’on pas aussi une certaine indifférence, un certain manque d’intérêt? Pourquoi avoir honte d’être sous le charme? N’est ce pas la preuve que, quelque part, l’on n’assume pas complètement son sentiment? Et un sentiment non assumé est il un sentiment fort, abouti?
D’aucun dirons qu'il faut attendre pour éviter de se prendre un rateau... sans doute... mais pas très glorieux!
D'autres répondrons qu’il faut agir ainsi pour ne pas donner à l’autre un trop fort ascendant sur la relation que l’on entretien avec lui… sans doute! Mais si cet autre n’est pas capable de me respecter dans la relation que j’ai avec lui, sous prétexte que je suis dans son attente, passionné, cette relation mérite t’elle d’exister?
Et pour finir, si on parlait de la relation amoureuse…
Châtie t’on l’amant fougueux? Il me semble que c’est la dernière chose à faire, sauf à vouloir le transformer en amant … d’une autre! Assez con, comme démarche, non?
Alors, moi, le dicton «plus c’est long, plus c’est bon», ben j’y adhère pas! Pour moi, plus c’est long, plus c’est con!
Alors, oui je suis impatient, oui je suis direct, oui je suis maladroit, oui ça m’énerve... mais tous comptes faits, je préfère être énervé ainsi, que d’attendre que le temps passe, comme si je n’en avais que faire!

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Commentaires
E
Phil je pense que l'amour au pays des bisounours ne peut être qu'éphémère... Société de consommation Tout tout de suite à moindre prix... Je crois que l'Amour à un prix et sa facture est douloureuse c'est une richesse un investissement et ça en vaut la peine .
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P
@Ambre: je ne connaissais pas la formule sur jeunes et vieux... elle est tellement vraie! (donc pour 2010 on ne peux te souhaiter que de te laisser aller)(sourire)<br /> <br /> @Gicerilla: c'est clair comme de l'eau de roche. Il n'y a rien à perdre dans la franchise, sauf une hypothétique relation de merde qui ne laisse que des aigreurs... Nous avons le même avis :)<br /> <br /> @Flo: hihi, le titre était humouristique :)<br /> La perversité ça s'entretient à deux!<br /> Je ne parle pas de TOUT donner sans compter, de se livrer sans retenue, juste de dire franchement ce que l'on ressent, sans échafauder des plans tordus, juste en étant sincère (mais comme le disait Gi sans imposer à l'autre un rythme qui n'est pas le siens). <br /> Il n'y a pas de honte à mener ses choix, y compris affectifs, au contraire! On vit plus dans une société de bulots opportunistes qu'autre chose! Après comme tu dis, le tout est de trouver sa place dans sa relation à l'autre, mais ce genre de choses ça se ressent en général très vite, et les bons couples ne sont pas forcément formés d'un bâtant et d'un suiveur... c'est une situation qui peut être éprouvante... on peut aussi imaginer la relation à deux comme un tendre combat, ou une douce béatitude passive... <br /> Et dans tous les cas, cette relation n'est pas forcément éternelle! Si elle est correctement construite, elle peut être éphémère mais pleine de joies et de réussites... et bien plus importante qu'une relation de merde qui perdure des années...
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F
C'est quoi ce titre : tu serais pas plutôt à la recherche de Barbie princesse, toi par hasard ???!<br /> <br /> Sur l'impatience, je te rejoins : ne jamais remettre à demain ce que l'on peut faire le jour même, il paraît ! <br /> <br /> Par contre, dans ce qui est la relation aux autres, j'adorerais vivre dans ce monde merveilleux où tu peux donner, montrer, exprimer, embrasser fougueusement juste pour exprimer l'instant, l'envie, le moment, le sentiment ressenti. Malheureusement, même si je consomme parfois des bisounous au petit'déj (grillés avec un peu de marmelade !), il y a une certaine perversité dans les relations que les êtres humains entretiennent les uns avec les autres : fuis moi je te suis, suis moi je te fuie ! Alors avant de donner sans compter (son avis, son amour, sa tendresse, sa voiture, son code de CB !), prendre le temps, même si cela n'est qu'un peu, de savoir si l'on préfère fuir, être fui, suivre, être suivi ! <br /> Moi j'ai choisi d'être meneuse. Pas meneuse de revue au Crazy Horse bien sûr ! Meneuse dans mes choix, même mes choix affectifs. C'est moche, je sais. Mais c'est pour l'heure la seule alternative que j'ai trouvé pour dompter mon impatience...
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G
Je crois qu'il n'y a pas de stratégie à échaffauder dans la relation à l'autre (sauf s'il s'agit d'une relation de manipulation). Il s'agit pour l'un d'être naturel c'est à dire montrer de la confiance en l'autre assez pour se dévoiler sans pour autant imposer à l'autre un rythme qui n'est pas le sien. Mais il convient pour l'autre de dire ce qu'il pense ou ressent rapidement pour ne pas inutilement cultiver l'inquiétude ou l'espoir chez l'un. C'est clair comme du jus de boudin ?
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A
C'est un "défaut" (je n'aime pas ce mot, mais il est communément admis) plutôt sympathique !<br /> Et puis c'est signe de jeunesse, il paraît ! Tu sais pourquoi ? Les jeunes sont impatients, car être jeune, ça ne dure pas. Les vieux sont patients, car être vieux, ça dure... longtemps !<br /> <br /> Moi, je résiste à tout, sauf à la tentation ! ;-) Alors forcément, ça ne rend pas patient(e)...
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