Comme une angoisse
Ce sentiment étrange qui me saisit la gorge,
Cette angoisse soudaine, du cochon qu’on égorge,
Je la ressens parfois, quand je croise ses pas,
Je la ressens en moi, quand soudain je la vois...
Qu’elle est cette inconnue, aperçue dans la rue,
Timide ingénue, qui ne m’a même vu ?
Une forme parfaite, par la nature faite,
Un objet de conquête, pour un cœur en tempête...
Qu’elle est donc cette femme, pour qui donc je m’enflamme ?
Pour qui brûle mon âme, qui déjà me condamne,
A n’être rien de plus, qu’un estomac noué,
Dont le corps est figé, par autant de beauté...
Cette femme est l’espoir, qui déchire le noir,
Et qui de sa présence, nous oblige à y voir.
Par le fait d’être née, par le fait d’exister,
Elle est immensité, elle est notre clarté.
Cette femme est l’amie, celle pour qui l’on vit,
Cette femme est l’esprit, celle que l’on chérit,
Cette femme est un jour, dans le compte à rebours,
Cette femme est l’amour, le désir de tous jours.