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Cacophonies élémentaires
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17 août 2009

Rêve d’homme, Femme de rêves…

Je te désire douce, langoureuse, soumise,
Je te désire dure, voluptueuse marquise…
Soubrette, attentive aux désirs de son maître,
Prêtresse punitive, dont je suis le pâle Être.

Et le jeu de l’amour, sans cesse d’inventer
Différent chaque jour, c’est le défit tenté.
Point de place en nos cœurs pour la moindre torpeur,
Car le jeu de l’amour, est un prenant labeur.

Pas de règles entre nous, que le plaisir d’aimer,
Point de vilain tabou, juste un profond respect.
Car tu es mon image, reflet de mes envies,
Car je suis ton miroir, spectre de tes folies.

L’absence d’interdit, est source d’inédit,
Ne brisons pas l’envie, au nom des culs bénis.
Et au jeu du désir, notre amour se construit,
Et le feu du plaisir, ne laisse aucune suie.

Cette fureur d’aimer, peut-on la conserver ?
Amour et volupté, toujours renouveler ?
Improbable fusion, de nos contradictions,
Une durable union, n’est elle qu’illusion ?

Et si l’amour d’un jour, ne dure pas toujours,
Est-ce l’intensité, qu’on doit y sacrifier ?
Et si l’amour d’un jour, n’est qu’un simple bon jour,
Faisons-le satiété, plutôt que pauvreté.

Au plus profond de toi, il n’y aura que moi,
Car ton cri est ma joie, quand ma bouche te boit,
Quand ton sexe je vois, quand mon vit prend ta voie,
Et qu’encore une fois, tu es moi je suis toi…
De notre égalité, naît notre intimité,
Complémentarité, fait notre unicité.

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Commentaires
G
Évidemment !
Répondre
E
j'aime !!!!
Répondre
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